L'auberge Espagnole et Les Poupées Russes

Article indispensable sur la "bilogie" un de mes réalisateur fétiche : Cédric Klapisch.

Et oui, cette "saga", qui n'a pourtant rien d'extraordinaire sur le papier, est excellente ! Personelement, je ne me souviens pas m'être autant attaché à des personnages de cinéma, et surtout autant m'être reconnu dans les torts et travers de chacuns d'entre eux, principalement de son héros, Xavier, joué avec sobriété mais vrai justesse par Romain Duris.

Ici aucune grande composition, mais des gens, des vrais - avec leur petite touche caricaturale pour se tourner le plus souvent possible vers l'humour - , mais terriblement humains.

L'auberge Espagnole, véritable symbol de la construction européenne, représente surtout le grand n'importe quoi de la vie de l'etudiant : l'aprentissage de l'indépendance, de la vie en société, et du maintient du minimum de serieux dans ce grand bordel que forme ce groupe d' "ado-adultes".

Et puis tout fini apr se terminer... on quitte les études, on quitte le joyeux bordel avec, la tête plein de souvenirs, et on rentre dans la monotonie de la vie active... avec tout de même sa touche pimenté en début de carrière ! En même temps notre Xavier national s'est lancé dans l'écriture, a écrit un premier roman nommé "l'auberge espagnol", et entre deux travaux scénaristique pour la BBC nous raconte la suite de sa vie dans "Les Poupées Russes".

Le boulot, c'est déjà pas évident à gerer, mais alors l'amour... Surtout quand on se rend compte qu'on plait, et qu'on commence à s'emballer comme un p'tit con (et oui Xavier est un p'tit con qu'on se plait à adorer autant qu'à detester !). Et il les enchaines, ses "poupées", mais quand on joue à se jeu on finit forcement par tomber sur la poupée qui ne s'ouvre pas... attention toutefois à ne pas la perdre !

Mais je ne sais pas pourquoi je me fatigue à raconter un scénario finalement plutôt banal, l'histoire d'une vie, de l'apprentissage d'e la vie en général, tout simplement, avec la touche et le charme Klapisch qui fait qu'on se sent dans son film comme dans sa vie.