Le Prestige

Ah, la classe de l'Angleterre début du XXe...
Et oui, les chapeaux haut de forme dont on sort des lapins, je trouve ça classe... même si un peu gentillet.

Mais là, la classe vient plutôt des ténèbres: noir c'est noir !

La magie n'est pas un métier comme les autres, qu'on se le dise ! Quand on se fâche avec un collègue de bureau pour une sobre histoire de dossier pas rendu ou autre, on peut lui faire un coup vache pour le faire mal vori de son patron par exemple...

Mais quand par une erreur dramatique de préparation on tue la femme de son partenaire de scène....d'autant que les armes pour se venger prennent une autre proportion elles aussi !

Et quand on se laisse prendre par ce métier là, il vous envhoute dans une pénombre comme si le sort d'une vraie magie vous avait ensorcelé...

C'est cette cette plongée dans les ténèbres de deux grands magiciens de l'époque que nous plonge Nolan,ou comment deux hommes peuvent se laisser dépasser par leur art autant que par leur désir de vengance mutuel...

La noirceur du film lui donne une atmosphère prenante, mais Noaln ne s'arrête pas là : souvenez nous du scènario à tiroirs de son génial Memento : et ben il remet ça ! On se laisse prendre à son film comme à un tour de magie, dont il nosu explqiue les 3 temps :
D'abord la promesse : on montre un oiseau
Ensuite, le tour, on le fait disparaitre
Mais pour crée la magien il faut un troisème acte : le Prestige, qui consiste à faire réaparaitre l'oiseau...

Le film est un magnifique tour de magie noir: bravo Nolan !

PS: Hugh Jackman, tu commence à devenir mon acteur favoris ! impatient de voir ta prestation dans le prochain film du realisateur de Requiem for a dream, "the Fountain"...